Philippe – St-Maur-des-Fossés (94) – 16/06/2020

Pour le monde d’après

Au regard de ce que nous vivons, on se rend bien compte qu’il n’y a pas eu assez d’efforts consacrés aux hôpitaux, et ce, malgré leurs nombreuses mises en alerte.

La santé devrait être l’une des premières industries du monde. Certains ont largement relayés l’idée selon laquelle les secteurs de la santé, de la culture, de l’éducation, de la recherche et de l’innovation sont des secteurs qui coûtent et qui ne rapportent pas.

L’ensemble des actions menées dont nous sommes spectateurs ou acteurs, démontrent que c’est faux dans ce contexte de pandémie, où les forces solidaires et innovantes de la société civile, en complémentarité avec les missions régaliennes de l’Etat, organisent une résistance face à l’adversité d’un ennemi invisible.

On parle trop tôt certainement du dé-confinement, ainsi que d’un “après”, car comme à la suite des attentats : rien ne sera plus comme avant !

Il est certainement vraisemblable que, malheureusement, nous oublierons cette crise pour retourner à nos errements. Mais tout bien considéré, n’y a-t-il pas matière et opportunité de tendre vers un nouveau modèle de développement plus juste et utile pour une société altruiste et empathique. Constater l’ensemble des dysfonctionnements de notre appareil d’Etat et des choix financiers nous conduisant à la perte de notre indépendance pour sauver la “vie” ; c’est peut-être l’occasion de prendre conscience qu’il faut financer majoritairement l’industrie de la vie : hygiène, sécurité, santé, alimentation, culture…

Philippe

Contribution sur le sujet proposé par Expressions de France : le respect de la vie