Ludivine, lycée Truffaut, Bondoufle (91)
Avant de démarrer, commençons par définir le mot « liberté » qui signifie beaucoup. Selon la définition de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, l’article 4 nous dit :
« La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi. ».
Nous pouvons donc dire que le concept de liberté est un privilège parfois privé dans certaines régions du monde. Cette liberté est donc un héritage précieux de la Révolution française que nous devenons préserver et défendre.
La liberté d’expression, quant à elle, se doit de respecter des limites. Elle ne doit pas blesser les autres. La loi punie le racisme, l’antisémitisme, la haine raciale et l’apologie du racisme. Elle ne doit pas nuire bien au contraire permettre de préserver le droit d’exprimer nos pensées. Le plus bel exemple de cette liberté d’expression est la presse et le droit à l’information. Cette presse est dictée par la Charte de Munich du 24 novembre 1971. Elle est la déontologie des journalistes, leur code de conduite. Deux articles peuvent être retenus. L’article 3 disant :
« Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou dans le cas contraire
les accompagner des réserves nécessaires; ne pas supprimer les informations
essentielles et ne pas altérer les textes et documents. »
Alors, le journaliste se doit de vérifier ses sources avant de présenter ses informations ainsi que de rectifier les informations fausses s’il est en mesure de le pouvoir. L’article 9, lui dit :
« Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du
propagandiste; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs. »
Le journaliste, doit par conséquent avoir une attitude neutre face à n’importe quel sujet.
Lors d’une émission, alors un journaliste est avant tout suivi par des milliers de personnes. Ses paroles seront alors analysées. C’est le même cas pour les personnes publiques. Elles sont alors des influenceuses volontaires ou involontaires. La société va s’identifier à elles et les prendre comme exemple. Nous pouvons alors nous demander si la liberté d’expression est légitime et si elle n’est pas alors contrainte par des conséquences liées à l’opinion publique. Alors tout acte, toute parole prendra une importance décuplée justement parce que la personne est de notoriété publique. Un invité télévisé ne devrait-il pas modérer et analyser ses propos ? Un journaliste ne devrait-il pas exprimer son avis ? Ne devrait-il pas s’assurer que des faits mis en avant par un intervenant soient sans diffamation, sans exagération ou bien sans fausse information ?
Avec la crise sanitaire que nous vivons, nous pouvons constater plusieurs mouvements, notamment politiques, qui par dans leur place d’opposition, où des intervenants de divers horizons s’approprient des paroles, des faits dans leur propre intérêt et en interprétant comme bon leur semble tant qu’ils soient en contradiction. Nous avons eu tout blanc, tout noir, certes par manque d’information au début mais cela à engendré à une incompréhension de la population et il était impossible de discerner le vrai du faux. Néanmoins, plusieurs invités, journalistes rétablissent la vérité dès qu’ils le peuvent.
La liberté d’expression, aussi belle qu’elle puisse être, devrait être au service de la société, de la vérité tout en étant restreinte. Il nous faut des lois, des règles afin de cohabiter tout comme la liberté d’expression doit être encadrée. Ne gâchons pas cet acquis et ne prétendons pas justifier nos actes qui n’ont pas lieu d’être par ce droit de liberté d’expression. Ce n’est pas au nom de celle-ci que nous pouvons tout dire, tout faire et agir à l’encontre du respect mutuel.
A propos de l’auteur :
Ludivine Verdier, 17 ans, Vert-le-Petit (91)
Elève en terminale générale au lycée François Truffaut de Bondoufle (91)
Elue CVL pour la deuxième année du mandat